De la récolte des matières premières à l’assemblage en passant par la commercialisation et le recyclage, la Maison Ecocitoyenne a passé au crible le cycle de vie du vêtement. Au-delà du bilan dramatique qui rend compte des dégâts humains et environnementaux, l’exposition J’ai rien à me mettre explore des alternatives durables.
La Maison Ecocitoyenne a scruté pendant 6 mois l’univers de la mode. À travers une exposition percutante, elle met en lumière les ravages de l’industrie textile. L’agriculture intensive du coton, les teintures toxiques, l’utilisation des fibres issues du pétrole, la répartition des bénéfices, la publicité de masse, l’exploitation de la main d’œuvre, la surproduction de sacs plastiques… Les impacts écologiques et humains de nos modes de production sont affichés, noir sur blanc, dans le hall de la maison des quais. Et ça fait froid dans le dos. Après le bilan, vient l’heure des solutions. Ainsi, le tracé de l’exposition invite les visiteurs à découvrir les produits issus d’une consommation dite “raisonnée”. Pas donneur de leçons pour un sou, le projet met un coup de projecteur sur les alternatives à la “fast fashion” (comprenez les usines du prêt-à-porter ).